Communiqué de presse - Gip Cafés Cultures - juin 2022
Le maillage des lieux culturels, en France est merveilleusement dense lorsque l'on considère les bars, cafés et restaurants, souvent premières scènes des artistes en devenir. Si la rémunération au chapeau (au mieux) a longtemps été de mise, depuis 2015, la création du Gip Cafés Cultures et son fonds d'aide abondé par les collectivités territoriales et le Ministère de la Culture change la donne.
Ce groupement d'intérêt public, offre à tous ces lieux peu identifiés, un cadre légal et un soutien financier.
Il permet d'affirmer leur rôle en tant que lieu de diffusion de spectacles, développe l'emploi des artistes, toute esthétique confondue (musique, théâtre, danse, cirque) et contribue joyeusement au dynamisme, à l'attractivité des territoires.
La démarche est toute simple, au moyen du site internet dédié. Musique (à 90 %) mais aussi théâtre, danse, cirque... tous les genres sont concernés, sans considération artistique ou esthétique du spectacle programmé. Si les critères sont remplis, le Gip Cafés Cultures verse l'aide en quelques jours.
Le Gip Cafés Cultures a été créé, en avril 2015, à l'initiative des organisations professionnelles représentatives des cafés, hôtels et restaurants, ainsi que des syndicats d'artistes, du Ministère de la Culture et de la Communication, et des collectivités territoriales.
Concrètement, le Gip Cafés Cultures est un fonds d'aide abondé par l'État et des collectivités territoriales (communes, communautés de communes, départements, régions).
Quand un spectacle est organisé, l'employeur déclare les artistes au Guso (guichet unique du spectacle occasionnel mis en oeuvre par Pôle Emploi) et il peut alors demander au Gip Cafés Cultures de prendre en charge une partie de la masse salariale, comprise entre 39 % et 65 % selon le nombre de salariés (à partir de deux artistes, le salaire d'un technicien peut être aussi financé).
LE GIP CAFES CULTURES VU PAR
Benoît Careil Adjoint délégué à la Culture de la Ville de Rennes,
Président du Gip Cafés Cultures Ce sont des lieux indispensables aux premières scènes et à la encontre avec un public, dit-il. Pour cette raison, il est indispensable de construire un modèle économique qui permette à ces établissements de rémunérer normalement les artistes et de devenir des partenaires culturels de la Ville.
Dominique Muller,
Délégué à la musique au Ministère de la Culture, ancien Président du Gip Cafés Cultures Ce dispositif complète la chaine d'intervention pour l'emploi culturel, un axe essentiel pour mon ministère. Il existe des lieux et festivals subventionnés ou labellisés, mais les cafés, bars et restaurants sont aussi des espaces d'expression artistique. Ils sont même parfois les seuls qui maintiennent cette activité en milieu rural, en luttant ainsi contre la désertification.
DEUX BARS Virginie Rémond, Le Pinky Bar (Nommay) J'ai pu développer une programmation de qualité, grand public, qui a changé la réputation du bar et boosté la fréquentation.
Jean-Philippe Pérez, Le Dôme (Montpellier) Le dispositif permet souvent de trouver un équilibre alors que, précédemment, j'y étais souvent de ma poche.
DES ARTISTES Mazingo ( Alexis Reoutsky) Le Gip nous a permis d'obtenir notre intermittence et d'ancrer notre projet pour vivre de notre musique.
Contact Lollypop Communication Relation presse : marino@lollypopcommunication.com
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